29.04.22
Plus de 100 syndicats des secteurs public et privé ont paralysé le Sri Lanka le 28 avril en unissant leurs forces pour la première fois dans une grève générale d'une journée, demandant au gouvernement de démissionner et de former une administration provisoire.
Les syndicats ont exigé que le gouvernement démissionne dans un délai d'une semaine. À défaut, ils déclareront une grève illimitée à partir du 5 mai.
Les principaux organisateurs étaient les syndicats représentant les travailleurs des secteurs de la banque, des services de santé, des postes et télécommunications, du commerce, des chemins de fer, des enseignants et des services portuaires, des plantations, de l'eau et de l'électricité. La grève a également été soutenue par des organisations de la société civile.
Tous les affiliés d'UNI, y compris le Ceylon Bank Employees Union (CBEU), la Federation of Bank Officers of Sri Lanka (FBOSL), le National Post and Telecommunication Workers Union (NPTWU), le Sri Lanka Post and Telecommunication Services Union (SLPTSU), le Union of Post and Telecommunication Officers, (UPTO), et le Media-Pro-Tech, ont rallié leurs membres à un rassemblement de grève qui s'est tenu au Galle Face Green, un lieu emblématique situé en face du Secrétariat présidentiel.
Ce site pittoresque abrite désormais un village de protestation "GoHomeGota" qui a pris de l'ampleur depuis le 9 avril. Les gens s'y rassemblent pacifiquement tous les jours pour exprimer leur mécontentement face à la mauvaise gestion de l'économie par le gouvernement, à la crise de la dette qui en résulte et aux graves perturbations des services et fournitures essentiels.
UNI Asie et Pacifique a exprimé sa solidarité avec tous ses affiliés qui ont pris part à la grève générale et continue de suivre activement la situation et réitère son appel antérieur pour que le gouvernement réponde aux demandes du peuple.
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