Les travailleurs du secteur des télécommunications au Mexique au bord d'une grève nationale

Le Syndicat des opérateurs téléphoniques de la République mexicaine, le STRM, a lancé un deuxième appel à la grève à Telmex pour violation de la convention collective et non-réalisation des nouvelles offres d'emploi. En juin, la grève a été reportée et les deux parties ont convenu de réviser la convention collective, qui prévoyait une augmentation de salaire de 4,5 % pour les travailleurs actifs et retraités.

Selon le syndicat, il y a trois ans, l'entreprise avait promis de proposer près de 2 000 postes vacants dans tout le Mexique, mais elle ne s'est pas encore exécutée. Par conséquent, l'entreprise fonctionne avec moins de personnel que nécessaire.

"Nous avons accepté la médiation du secrétaire du travail, mais nous n'avons fait aucun progrès - l'entreprise ne veut pas engager le dialogue", a déclaré Francisco Hernández Juárez, secrétaire général du STRM.

"Les travailleurs se battent pour défendre la convention collective parce que Telmex n'a pas réussi à créer les postes vacants négociés, qui sont nécessaires pour fournir un bon service, et parce que l'entreprise veut affaiblir la CBA en modifiant et en réduisant la clause de retraite du contrat. Le syndicat a montré sa volonté de dialogue, mais la grève aura lieu si l'entreprise a toujours l'intention de provoquer un conflit", a-t-il conclu.

Le STRM accuse également Telmex de confier certains des postes vacants promis à des entreprises contractuelles, ce qui signifie que les travailleurs ne sont pas couverts par la CBA et affaiblit également le syndicat. En outre, le syndicat affirme que l'entreprise viole les termes de la CBA dans certains domaines.