Déclaration d’UNI à propos des syndicats français et de l’Accord mondial avec ORPEA

22.04.22

Déclaration d’UNI à propos des syndicats français et de l’Accord mondial avec ORPEA

L’Accord mondial entre ORPEA et UNI a pour but d’améliorer les conditions de travail des travailleurs des maisons de retraite en propageant les négociations collectives dans tous les pays du monde.

Nous regrettons que le moment choisi pour annoncer récemment la conclusion de notre accord avec ORPEA ait donné à certains l’impression erronée que cet accord visait à blanchir la réputation de l’entreprise. En tant que syndicalistes, nous comprenons que la conclusion d’un accord alors même que plusieurs litiges sont en cours est susceptible de déclencher des controverses.

C’est pourquoi nous tenons à dissiper quelques malentendus.    

Cet accord n’indique pas qu’UNI approuve la manière dont ORPEA traite les syndicats et les travailleurs en France ni les relations qu’elle entretient avec eux. De même, UNI ne souhaite pas s’ingérer dans les litiges en cours entre les syndicats français et l’entreprise, ni changer quoi que ce soit à la situation en France. Nous respectons le rôle des syndicats français sur la scène nationale comme au plan mondial, où de nombreux syndicats français sont des partenaires appréciés dans le cadre des accords mondiaux d’UNI, et nous n’avons pas l’intention de faire quoi que ce soit pour saper leurs efforts.  

L’accord en question intervient après de nombreuses années au cours desquelles UNI s’est employé à faire comprendre à ORPEA que la société ne respectait pas les droits des travailleurs dans de nombreux pays où elle est active. Cet accord découle de notre soutien direct aux syndicats qui recrutent des travailleurs dans des pays autres que la France et où les syndicats ont beaucoup de difficultés à obtenir un statut leur permettant de représenter les travailleurs. UNI a signé cet accord pour soutenir ces efforts. Grâce à lui, nos affiliés dans des pays tels que le Chili, la Colombie, ou même la Pologne, possèderont des droits plus étendus pour s’adresser aux travailleurs, dispenser aux cadres une formation mettant fin aux attitudes anti-syndicales et obliger l’entreprise à rendre des comptes.  

Dans ces pays, cet accord constitue un énorme pas en avant en liaison avec les droits des syndicats qui luttent pour se faire reconnaître. Il changera le travail des travailleurs ainsi que leur vie. Mais il ne change pas la lutte en cours en France.

 

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