La Journée internationale de la femme, le 8 mars, est célébrée depuis 1908, date à laquelle les femmes ont défilé dans les rues de New York pour réclamer des journées de travail plus courtes, de meilleurs salaires et le droit de vote. Mais la lutte pour les droits des femmes est loin d’être terminée, et la pandémie a rendu ce combat plus important que jamais.
Pendant la pandémie de COVID-19, un grand nombre des emplois essentiels qui permettent à nos communautés de fonctionner sont occupés de manière disproportionnée par des femmes. Ces travailleuses essentielles risquent leur vie dans les maisons de retraite, les banques, les supermarchés, les bureaux de poste et sur les routes de livraison. Elles sont confrontées à l’infection, tout en assurant la sécurité et la propreté de nos rues, de nos bureaux et de nos écoles.
Malgré tout ce qu’elles ont fait, ces travailleuses sont sous-payées et sous-évaluées, souvent sans indemnités de maladie ni équipement de protection individuel adéquat. C’est pourquoi, en ce 8 mars – Journée internationale de la femme -, UNI Global Union se tient aux côtés de ces travailleuses essentielles qui réclament leurs droits fondamentaux, notamment le droit à la représentation syndicale.
“Les travailleuses ont joué un rôle essentiel dans notre réponse au COVID-19, et nous ne pouvons pas laisser la reprise les abandonner”, a déclaré Christy Hoffman, secrétaire générale d’UNI Global Union. “Le virus a effacé de nombreux acquis récents des femmes, en particulier pour les minorités ethniques et raciales. Mais le mouvement syndical est déterminé à faire de la nouvelle norme une norme plus égale”.
Veronica Fernandez Mendez, responsable de l’égalité des chances à UNI, a déclaré : “Les droits des femmes sont des droits essentiels. Et dans les syndicats, les femmes peuvent trouver une voix et le pouvoir de se battre pour leurs droits à avoir des salaires décents, des lieux de travail sans violence, des négociations collectives et une représentation. Dans le syndicat, nous, les femmes, sommes plus fortes”.
Le message d’UNI pour la Journée internationale de la femme s’inscrit dans la ligne droite de ses revendications plus larges en faveur des droits essentiels des travailleuses essentielles :
- Un salaire digne
- Congés-maladie payés
- Des emplois sûrs
- Représentation syndicale
- Statut spécial en cas de crise
Un rapport récent (lien vers le rapport) sur le secteur des soins montre pourquoi ces demandes sont si essentielles, en particulier pour les femmes. UNI a constaté que les emplois dans le secteur des soins de longue durée peuvent être aussi dangereux que le travail dans les mines, le bois et la police, des professions traditionnellement dominées par les hommes et dont les salaires sont plus élevés. Selon l’OCDE, les femmes représentent 90 % de la main-d’œuvre du secteur des soins de longue durée.
Pour nous rejoindre dans la lutte pour les droits essentiels des travailleuses essentielles en cette Journée internationale de la femme, partagez nos vidéos et nos affiches sur vos sites web et vos médias sociaux, en utilisant les hashtags #TravailleusesEssentielles #DroitsEssentielsdesFemmes
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