Les organisations de travailleurs (UNI MEI, FIM et EuroFIA) et d’employeurs (Pearle*, UER, FIAPF, CEPI et ACT) des secteurs de l’audiovisuel et du spectacle vivant se sont adressés conjointement à la Commission européenne pour lui demander d’ouvrir des discussions et d’agir rapidement pour convenir de protocoles de mobilité adéquats avec le Royaume-Uni.
Le secteur de la culture et du divertissement est confronté à un nouveau défi post-Brexit. Les tournées et la libre circulation des travailleurs sont essentielles pour ce secteur qui repose sur la coopération internationale et la mobilité transfrontalière, mais les travailleurs du Royaume-Uni sont désormais confrontés à des obstacles importants s’ils veulent travailler dans l’UE-27.
L’accord de commerce et de coopération entre l’UE et le Royaume-Uni ne fait aucune mention de la mobilité transfrontalière des productions et des travailleurs du secteur et ne prend donc pas en considération la spécificité et les besoins du secteur de la culture et du divertissement. Cela conduira à une situation intenable car les travailleurs qui espèrent tourner dans l’UE devront contacter chaque pays de destination séparément pour s’assurer qu’ils disposent de tous les permis de travail et visas nécessaires.
Cela exerce une pression supplémentaire sur un secteur déjà en difficulté en raison de la crise sanitaire mondiale et entraînera inévitablement un déclin des échanges culturels et de la viabilité des productions transfrontalières.
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L’affilié d’UNI MEI au Royaume Uni, BECTU, qui représente les travailleurs du secteur de la culture et du divertissement, constate déjà un impact sur ses membres et leurs opportunités de travail dans l’UE. BECTU appelle le gouvernement britannique à rouvrir les négociations pour obtenir un permis de travail culturel gratuit pour les professionnels du secteur. Veuillez consulter ici le travail de BECTU sur cette question : BECTU – Soutenez nos professionnels de la tournée
Les organisations de travailleurs (UNI MEI, FIM et EuroFIA) et d’employeurs (Pearle*, UER, FIAPF, CEPI et ACT) se sont adressées conjointement à la Commission européenne pour lui demander d’ouvrir des discussions sur ce problème. La lettre à la Présidente de la Commission européenne est disponible ci-dessous.