Semaine de quatre jours, recherche d'un travail plus significatif : GS Hoffman plaide en faveur d'une négociation sur l'IA

L'intelligence artificielle était le thème principal de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos cette semaine, et Christy Hoffman, secrétaire générale du syndicat UNI Global , était dans le village de montagne suisse pour insister sur la nécessité des négociations collectives, en particulier pour les technologies telles que l'intelligence artificielle.

Le thème général de la réunion de cette année était "rétablir la confiance", et Christy Hoffman a souligné que pour établir la confiance autour de la mise en œuvre de l'IA, les employeurs doivent négocier avec les syndicats sur son introduction.

Lors de la table ronde de mercredi intitulée "Thinking Through Augmentation", à laquelle participaient les PDG de Deloitte et de L'Oréal, elle a déclaré : "Les travailleurs du monde entier sont inquiets de ce que l'IA signifie pour eux. Ils craignent d'être déplacés et de perdre leur emploi. Pour répondre à cette inquiétude, ils doivent être inclus dans le processus."

Il s'agit notamment de "faire preuve d'ouverture d'esprit quant à la manière dont nous reconstruisons notre temps de travail". Si la productivité augmente, il est possible qu'au lieu de licenciements, nous assistions à une augmentation des discussions sur la semaine de travail de quatre jours. Mais encore une fois, cela doit être négocié".

Duncan Crabtree-Ireland, directeur exécutif de SAG-AFTRA, qui a mené plus de 60 000 acteurs et interprètes dans une grève de 118 jours avec l'IA comme enjeu principal, a partagé la scène avec Hoffman pour une discussion "Workers in Focus" mardi. Il a fait remarquer que les décisions relatives à la mise en œuvre de l'intelligence artificielle sont prises par des humains, et non par des machines, et que nous devons donc assumer la responsabilité de ces choix et faire passer les gens en premier. Pour ce faire, "les travailleurs devraient jouer un rôle important dans la prise de ces décisions", a-t-il déclaré.

En plus de rencontrer des chefs d'entreprise et des défenseurs des droits de l'homme à Davos, M. Hoffman d'UNI faisait partie d'une délégation syndicale mondiale qui s'est entretenue avec le secrétaire d'État américain Anthony Blinken au sujet de la directive Global Labor de l'administration Biden visant à faire progresser les droits des travailleurs et à renforcer les syndicats. 

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Posté par @uniglobalunion

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