Une enquête menée par le département d’UNI égalité des chances met en lumière l’impact de la pandémie du Covid-19 sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée dans le monde.
Avec près de 5’000 participants qui ont répondu, (disponible en 7 langues différentes, dont le chinois et le finnois), l’enquête donne un aperçu de la manière dont la pandémie a changé la vie des travailleurs.
Soixante-dix pour cent des sondés ont répondu qu’ils travaillaient à domicile pendant la pandémie et 33% ont ajouté que leur conjoint/partenaire travaillait également à domicile. La moitié des répondants ont indiqué qu’ils devaient approfondir leurs connaissances des compétences numériques afin de s’adapter à ces nouvelles conditions de travail.
Cette transition vers le travail à domicile a conduit 69% des participants à dire que leur charge de travail en ce qui concerne les tâches ménagères avait augmenté pendant la pandémie, et 13% ont déclaré qu’ils faisaient face au double de leur charge de travail domestique normale.
La fermeture des écoles et des systèmes de garde d’enfants a également entraîné une augmentation significative de la charge de travail en terme de garde d’enfants. Sur les 45% ayant des enfants, 35% des participants ont déclaré avoir dû organiser des options de garde supplémentaires et un sur trois a assumé des tâches supplémentaires pour les aider à faire leurs devoirs.
Cependant, pendant que la charge de travail domestique augmentait, certains travailleurs ont également été confrontés à un impact sur leur revenu personnel, une partie importante des répondants souffrant d’un certain degré de perte de salaire.
Avec tous ces changements, une chose reste constante: alors que le monde évolue vers une «nouvelle normalité», les syndicats ont un rôle important à jouer afin de garantir la protection des droits des travailleurs dans un marché du travail difficile et en mutation.
