Le réseau d'organisation UNI Tech se réunit à Séoul à un moment charnière

Le 5ème Forum du réseau d'organisation d'UNI Asie-Pacifique dans le secteur de la technologie s'est ouvert la semaine dernière au bureau de poste central de Séoul, réunissant des dirigeants syndicaux et des employés du secteur de la technologie du monde entier pour discuter de stratégies visant à renforcer le pouvoir des travailleurs dans le secteur de la technologie. 

 

Parmi les participants figuraient Lee Jay-Jan, président du KFSWU ; Ando Kyoichi, président d'UNI Asie-Pacifique ; Rajendra Acharya, secrétaire régional d'UNI Asie-Pacifique ; et Parul Koul, présidente du syndicat des travailleurs d'Alphabet/CWA, qui a longuement parlé de l'organisation des travailleurs de Google aux États-Unis.  

 

Kim Jong-Sub, président du syndicat coréen de Google, a également fait part de son point de vue sur les efforts de syndicalisation dans les entreprises technologiques mondiales comme Google. "Maintenant que je fais partie du syndicat, je bénéficie non seulement de son soutien, mais aussi d'une meilleure sécurité de l'emploi et d'une plus grande transparence. La différence est flagrante. SAP Corée est une entreprise beaucoup plus sûre et meilleure grâce au syndicat", a déclaré Su Yong Im, membre du syndicat SAP en Corée .

 

Le deuxième jour, les participant·e·s ont été invité·e·s par les syndicats à visiter les lieux de travail de Smilegate et de Naver, afin d’avoir une perspective sur le terrain des activités syndicales dans les principales entreprises coréennes de technologie et de jeux. Le syndicat Naver est un syndicat puissant, même à l’échelle mondiale, car le nombre de ses membres en fait le plus grand syndicat technologique au monde. Le secrétaire régional d’UNI pour l’Asie et le Pacifique, Rajendra Acharya , a évoqué l’importance de la réunion, déclarant : « Les travailleurs de la technologie sont en hausse en Asie et dans le Pacifique. Ces entreprises se développent dans la région, embauchant de plus en plus de travailleurs, mais ces travailleurs doivent avoir une voix au travail, défendre leurs droits et promouvoir la démocratie sur le lieu de travail.