L'enquête menée par le syndicat hongrois KASZ en 2021 a révélé que la violence et le harcèlement alimentés par la pandémie étaient une expérience hebdomadaire, voire quotidienne, pour les travailleurs du commerce.

Selon l'enquête :

- 20 % des répondants ont déclaré avoir subi des violences physiques de la part d'un client.

- 40% des travailleurs n'ont pas signalé l'incident et 86% des travailleurs qui ont signalé l'incident n'ont reçu aucun soutien de la part de leurs responsables.

- 87 % des travailleurs ont déclaré avoir été victimes d'une agression verbale de la part d'un client.

- A la question "A quelle fréquence les clients sont-ils impolis avec vous ?", 9% ont répondu "jamais". 9% ont répondu "jamais", 33% ont répondu "une fois par mois", 29% ont répondu "une fois par semaine", 14% ont répondu "une fois par jour" et 15% ont répondu "plus d'une fois par jour".

- Si 19 % des personnes interrogées ont répondu par l'affirmative à la question de savoir si elles étaient respectées au travail, 39 % ont répondu "non" et 42 % "peut-être".

Des voix de la ligne de front : "Je vais te trancher la gorge"

Dans l'enquête, KASZ a demandé aux participants "Quelle est la chose la plus grossière qu'un client vous ait dite ?". Voici quelques réponses :

- "Je t'attendrai dehors et je te battrai."

- "Je vais te trancher la gorge, espèce de putain de bi.ch."

- "Les travailleurs du commerce sont le bas de la société."

- "Tu ne mérites pas un 'bonjour', parce que tu es une merde !"

- "Tu es un esclave."

- "Tu dois lécher mes a.s. ; c'est ton travail."

- "Vous êtes tous des losers parce que vous travaillez dans un supermarché."

Les résultats de l'enquête sont tirés de la présentation de Nikoletta Kiss lors du webinaire d'UNI Commerce sur la violence et le harcèlement dans le commerce, le 17.11.2021.